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17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 16:45

Michelin fait "le pari de la France",

 


"Nous avons (en France) des aspects positifs: le crédit d'impôt recherche, les programmes d'investissement d’avenir.

 

Ce sont des institutions maintenant qui font consensus et qu'il faut maintenir.

 

Mais je me permettrais de vous dire qu'il faut probablement aller plus loin. (...)

 

Dans un pays comme la France où le principe de précaution a atteint un niveau constitutionnel, il serait peut-être bon de le tempérer par un principe d'innovation", a proposé M. Senard.

 

Le site de Ladoux, qui abrite près de 3.400 salariés, doit héberger un "temple de l'innovation mondial" chargé d'inventer les pneumatiques de demain.

 

En dépit de l'inauguration, les travaux s'y poursuivent toujours. D'une superficie de 67.000 m2, organisé autour d'une allée transversale de 300 m de long, baptisée la "rue de l'innovation", le bâtiment offre aussi des services aux salariés, comme une conciergerie, un coiffeur et un "drive" pour retirer ses courses commandées sur internet.

 

Fondé en 1965, le site auvergnat abrite une quarantaine de kilomètres de pistes d'essai, des laboratoires et des ateliers de fabrication et de test.

 

Il regroupe plus de la moitié des 6.000 salariés travaillant dans les centres de recherche et de développement du manufacturier.

Terry Gettys, directeur général R&D, Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin et Manuel Valls, le Premier ministre (de gauche à droite) © Radio France - Isabelle Gaudin

Terry Gettys, directeur général R&D, Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin et Manuel Valls, le Premier ministre (de gauche à droite) © Radio France - Isabelle Gaudin

Monsieur Jean Dominique Senart président du groupe Michelin

Monsieur Jean Dominique Senart président du groupe Michelin

Terry Gettys, directeur général R&D

Terry Gettys, directeur général R&D

Le Premier Ministre Manuel Valls

Le Premier Ministre Manuel Valls

Le president de Region Auvergne Rhone Alpes Laurent Vauquiez

Le president de Region Auvergne Rhone Alpes Laurent Vauquiez

Le Batiment

Le Batiment

De L'innovation à l'experimentation à la commercialisation ,Michelin fait "le pari de la France", en Auvergne
Claude Barbin une Photo Avec la Légende qui est la fierté de tout un térritoire de tout un Pays

Claude Barbin une Photo Avec la Légende qui est la fierté de tout un térritoire de tout un Pays

En Terre d'Auvergne faire"

Le Pari de la France"

c'est nous rappeller

un illustre ancetre clermontois

"Le Pari de Pascal" references

aux Pensées de Blaise Pascal

et à l'innovation que Blaise Pascal

diffusa dans son temps 

 

 

Né à Clairmont (aujourd'hui Clermont-Ferrand), en Auvergne, Blaise Pascal perd sa mère, Antoinette Begon, à l’âge de trois ans8. Son père, Étienne Pascal (1588-1651) très intéressé par les mathématiques et les sciences, était conseiller du roi pour l'élection de Basse Auvergne, puis second président à la Cour des aides de Montferrand, et décide d'éduquer seul ses enfants. Blaise Pascal avait deux sœurs, Jacqueline, née en 1625, et Gilberte (née en 1620, mariée en 1642 à Florin Périer) qui lui survécut.

 

En 1631, Étienne se rend avec ses enfants à Paris, alors que Blaise n'a encore que 8 ans. Il décide d’éduquer lui-même son fils qui montrait des dispositions mentales et intellectuelles extraordinaires. En effet très tôt, Blaise a une capacité immédiate pour les mathématiques et la science, peut-être inspiré par les conversations fréquentes de son père avec les principaux savants de l’époque : Roberval, Mersenne, Desargues, Mydorge, Gassendi et Descartes.

 

À onze ans, il compose un court Traité des sons des corps vibrants et aurait démontré la 32e proposition du Ier livre d’Euclide (concernant la somme des angles d'un triangle)9. Étienne réagit en interdisant à son fils toute poursuite de ses études en mathématiques jusqu’à quinze ans, afin qu’il puisse étudier le latin et le grec. Sainte-Beuve (dans son Port-Royal, III, p. 484) raconte :

 

« Je n’ai rien à dire des éléments de géométrie, si ce n’est que Pascal, qui les avait lus en manuscrit, les jugea si clairs et si bien ordonnés, qu’il jeta au feu, dit-on, un essai d’éléments qu’il avait fait lui-même d’après Euclide, et qu’Arnauld avait jugé confus ; c’est même ce qui avait d’abord donné à Arnauld l’idée de composer son essai : en riant, Pascal le défia de faire mieux, et le docteur, à son premier loisir, tint et gagna la gageure. »

 

À douze ans (1635), il commence à travailler seul sur la géométrie. Le travail de Desargues l'intéressa particulièrement et lui inspira, à seize ans, un traité sur les sections coniques : Essai sur les coniques. La majeure partie en est perdue mais un résultat essentiel et original en reste sous le nom de théorème de Pascal.

 

Le travail de Pascal était si précoce que Descartes, en voyant le manuscrit, crut qu’il était de son père10. En 1638, Étienne, opposé aux dispositions fiscales du cardinal de Richelieu, quitte Paris avec sa famille pour échapper à la Bastille. Lorsque Jacqueline, sœur de Blaise, dit un compliment particulièrement bien tourné devant Richelieu, Étienne obtient sa grâce.

 

En 1639, la famille s’installe à Rouen où Étienne devient commissaire délégué par le Roi pour l’impôt et la levée des tailles. À dix-huit ans (1641), Pascal commence le développement de la Pascaline, machine à calculer capable d’effectuer des additions et des soustractions afin d’aider son père dans son travail. Il en écrit le mode d’emploi :

 

Avis nécessaire à ceux qui auront la curiosité de voir ladite machine et s’en servir.

Plusieurs exemplaires sont conservés, en France, au Musée des arts et métiers à Paris et au musée de Clermont-Ferrand.

 

Bien que ce soit le tout début du calcul mécanique, ce fut un échec commercial à cause de son coût élevé (100 livres). Pascal améliorera la conception de la machine pendant encore dix années et en construira une vingtaine d’exemplaires.  : Pascaline.

 

Pascal est également à l’origine de l’invention de la presse hydraulique, s'appuyant sur le principe qui porte son nom.

 

On lui attribue également l’invention de la brouette ou vinaigrette, et du haquet, véhicule hippomobile conçu pour le transport des marchandises en tonneaux.

 

Ces attributions semblent remonter à un ouvrage de Bossut, qui réalise la première édition complète des écrits de Pascal, dans l’avertissement duquel il mentionne ces inventions d’après le témoignage de M. Le Roi, de l’Académie des Sciences, qui tient ses informations de son père, Julien Le Roi

 

 

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Published by Claude Barbin - dans CCI 63 et Auvergne